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25 Jan

Historien : Pierre Maraval

Publié par Dominique Rech  - Catégories :  #Histoire antique, #Rome antique

Historien des religions spécialiste du Christianisme ancien et de l'Antiquité tardive. Professeur à l'Université Paris IV - Sorbonne de 1998 à 2004

Cet ouvrage remplace en partie le titre paru dans la même collection "Le judaïsme et le christianisme antique" de Marcel Simon et André Benoît. En effet de multiples publications de sources inédites, de nouvelles questions et interprétations sont apparues nécessitant un volume consacré au seul christianisme. Ce volume est une somme présentant tous les acquis les plus récents sur le développement du christianisme, favorisé par l'édit de tolérance de Galère puis par la politique de Constantin. Les institutions comme les doctrines vont se fixer et s'uniformiser grâce à la réflexion de nombreux théologiens.

La fin de l'Antiquité est une période majeure dans l'histoire du christianisme, celle où le christianisme devient majoritaire dans l'Empire romain et où il commence à se répandre hors des frontières de l'Empire. C'est également celle où les institutions se fixent, dont certaines existent encore de nos jours, c'est également une époque de grandes crises doctrinaires entraînant les premières divisions. Cet ouvrage aborde tous ces aspects, du IVe siècle au milieu du VIIe siècle, il vise à apporter une information exacte et dépassionnée sur cette période capitale de l'histoire du christianisme.

Une histoire de l'Empire romain d'Orient sous le règne de Justinien, au VIe siècle. Justinien a marqué de son empreinte l'Antiquité tardive. Sous son autorité, l'Empire, réformé, brille par de grandes réalisations. La construction de Sainte-Sophie, la reconquête de l'Afrique du Nord et de l'Italie, l'instauration d'un code législatif pérenne sont quelques-unes de ses grandes oeuvres. Cependant, si Justinien a été le dernier empereur à avoir réuni les deux parties de l'Empire romain, c'est au prix de l'appauvrissement de sa partie orientale. Et sa codification du droit romain n'a pas supprimé de grandes injustices sociales.
Cadre du règne, établissement de nouvelles lois, guerres de reconquêtes ou guerres défensives, réalisations architecturales, problèmes sociaux et économiques, politique religieuse : Pierre Maraval nous décrit ici le quotidien de l'Empire et décrypte une des plus grandes figures de l'histoire byzantine.

Redoutable et ambitieux chef de guerre, Constantin Ier (272-337) s'imposa comme maître tout-puissant de l'Empire romain d'Occident puis d'Orient. Son règne fut l'un des plus longs - trente et un ans - mais aussi l'un des plus remarquables. En retraçant l'ascension de ce premier empereur chrétien vers le pouvoir, son parcours et son action, Pierre Maraval offre une biographie captivante.
 

Justinien devient empereur romain d'Orient en 527. Pendant près de quarante ans, le souverain de Constantinople poursuit un seul but : réformer, agrandir, unir son empire dans la même foi chrétienne et en faire la plus grande puissance du monde méditerranéen. Empereur « qui ne dort jamais », Justinien a unifié le droit avec le Code justinien et de nombreuses lois (les Novelles) ; il a été le bâtisseur de nombreux monuments, dont la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, chef-d'oeuvre de l'art byzantin ; empereur chrétien, il a adopté une politique religieuse offensive envers les dissidents, païens ou hérétiques ; il s'est engagé dans la définition de la doctrine orthodoxe, a publié des édits doctrinaux, organisé des conciles. À l'extérieur, à l'aide de généraux de valeur - Bélisaire, Narsès -, il a défendu l'empire efficacement contre les attaques de la Perse et contre celles de nombreux peuples barbares. La reconquête de l'Afrique du Nord et de l'Italie, que les Vandales et les Ostrogoths avaient enlevées, fut un de ses immenses succès. Si son long règne ne fut pas sans ombres - persistance des divisions dans l'Église, reconquêtes éphémères en Occident -, Justinien a conduit l'Empire romain à son apogée.

Les seize années du règne de Théodose Ier (379-395) ne furent pas de tout repos. Ce fils d’un général disgracié originaire d’Espagne accéda au pouvoir dans des circonstances tragiques, après une bataille contre les Goths dans laquelle l’empereur et les deux tiers de son armée périrent. Contraint de faire face à des périls tant extérieurs qu’intérieurs – intégrer ces Barbares à l’empire, combattre en Occident deux usurpateurs, Maxime et Eugène –, il a su imposer son pouvoir à Constantinople et en Orient, et apaiser les tensions religieuses qui agitèrent son empire.
Son action a été très diversement jugée : si de multiples historiens lui accordent le titre de Grand, d’autres le taxent un peu vite de mollesse ou de fanatisme. Se fondant sur les documents les plus sûrs et les recherches les plus récentes, ce livre se propose de présenter le personnage et son bilan de façon mesurée. Il s’inscrit dans une perspective de réévaluation du règne, en matière législative, politique et religieuse : son action envers les païens et les Barbares, les lois qui tendent à établir le christianisme comme religion d’État et l’application de lois répressives, mais aussi son entourage et son combat contre Eugène. Autant de questions examinées dans cette synthèse qui parcourt la carrière de Théodose et des empereurs contemporains (Gratien, Valentinien II, Maxime, Eugène).

En bref

La première grande étude sur les règnes des fils de Constantin le Grand. Une plongée passionnante dans la chrétienté du IVe siècle.


Le livre

Ils ont été éclipsés par la gloire de leur père, Constantin (272-337), premier empereur chrétien, bâtisseur de Constantinople, vainqueur des Francs et des Alamans. Figure écrasante et magnifique qui fit oublier l'ouvre accomplie par ses trois héritiers, Constantin II, Constant Ier et Constance II. Destins souvent tragiques que fait revivre cette grande fresque historique, entre guerres fratricides et révolutions de Palais, expéditions contre les Perses et christianisation des confins de l'empire, schismes et hérésies, conciles et synodes, ouvre législative et réformes économiques.
A travers les figures de ces trois frères trop souvent caricaturés en nouveaux Atrides, Pierre Maraval propose une nouvelle lecture du IVe siècle, époque charnière marquée par la diffusion du savoir, un foisonnement intellectuel et religieux qui annonce le basculement de l'Antiquité dans l'ère médiévale. Il montre surtout comment Constance, et dans une moindre mesure, Constant, ont moins terni l'héritage de leur père qu'ils ne se sont inspirés de sa conduite dans le but de poursuivre son ouvre.

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