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02 Dec

Historien : Rémy Cazals

Publié par Dominique Rech  - Catégories :  #Historien(ne)s, #Première Guerre mondiale, #Histoire contemporaine, #XXe siècle

Source : https://www.bedetheque.com/auteur-52009-BD-Cazals-Remy.html

 
Professeur des Universités émérite

Activités / CV

né le 7 mars 1942 à Mazamet (Tarn)
1968 agrégation d´histoire 1974 thèse de 3e cycle d´histoire 1993 HDR en histoire
professeur d´histoire contemporaine à l´université de Toulouse II Le Mirail membre de FRAMESPA, responsable de l´équipe « Hommes, techniques, paysages » associé à DIASPORAS, recherche sur « Témoignages sur les tragédies du 20e siècle » membre du comité de rédaction de la revue Annales du Midi membre du comité de rédaction de la revue Diasporas, Histoire et sociétés membre du comité scientifique de Histoire et Sociétés. Revue européenne d´histoire sociale directeur de la collection « Regards sur l´histoire », éditions Privat (7 titres parus depuis 2001) organisateur des colloques internationaux de Carcassonne (5 colloques depuis 1994, tous publiés)

Ouvrages

  • Préface à Les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, Maspero, 1978 ; puis Éditions La Découverte, 1997 et 2003.
  • Les Révolutions industrielles à Mazamet, 1750-1900, La Découverte-Maspero/Privat, 1983, prix de Joest de l’Académie française 1984.
  • (dir. avec Daniel Fabre), Les Audois. Dictionnaire biographique, Association des Amis des Archives de l'Aude, Fédération Audoise des Œuvres Laïques, Société d'études scientifiques de l'Aude, Carcassonne, 1990 (ISBN 2-906442-07-0).
  • Histoire de Castres, Mazamet, La Montagne, Privat, 1992
  • 14-18, le cri d’une génération, Privat, 2003.
  • (présentation et notes avec Nicolas Offenstadt), « Si je reviens comme je l'espère » : Lettres du front et de l'arrière, 1914-1918, Grasset, 2003.
  • Lettres de réfugiées. Le Réseau Borieblanque : des étrangères dans la France de Vichy, Tallandier, 2004.
  • La Grande Guerre : Pratiques et expériences par R. Cazals, Emmanuelle Picard, Denis Rolland, et Collectif Privat, 2005.
  • Frères de tranchées (Malcolm Brown, Rémy Cazals, Olaf Mueller ; Marc Ferro, dir.), Perrin, Paris, 2005, 268 p. – 8 p. de pl. (ISBN 2-262-02159-7)
  • Cinq siècles de travail de la laine. Mazamet 1500-2000, éditions Midi-Pyrénées, 2010
  • "14-18 Vivre et mourir dans les tranchées" par R. Cazals et André Loez, Ed. Taillandier, 2012, 297 p.
  • 500 témoins de la Grande Guerre. Ouvrage collectif dirigé par Rémy Cazals. Éditions midi-pyrénéennes, Edhisto, 2013.
  • Préface à Saleté de guerre, 1916-1917, Éditions Ampelos, 2015.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9my_Cazals

 

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aube - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie. Au front, il note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre sur dix-neuf cahiers d'écolier. Le livre, chef-d'œuvre d'observation et d'humanité, présenté par l'historen Rémy Cazals et vendu à près de 100 000 exemplaires depuis sa première édition en 1978, est devenu un classique .

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude – Peyriac-Minervois –, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette, Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au-devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants ; les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation.
Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique – plus de 100 000 exemplaires vendus – depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des œuvres laïques.

Source : https://www.fnac.com/a6475439/Louis-Barthas-Les-carnets-de-guerre-de-Louis-Barthas-tonnelier-1914-1918

Une telle plongée dans l'univers du conflit est rendue possible par les nombreux témoignages que ces hommes ont laissés, carnets, souvenirs et lettres, et qui sortent depuis quelques années des tiroirs où ils dormaient. Ce livre veut donner la parole à ces hommes directement : ils ne sont pas vus et racontés ici par leurs chefs, par des observateurs prudemment restés à l'arrière, ou par ceux qui étaient sur le front avec l'intention de produire une oeuvre littéraire. Ces hommes ordinaires disent avec précision, parce qu'ils l'ont vécue, l'horrible réalité de la vie matérielle, dans la boue, sous les obus ou face aux balles des mitrailleuses, leurs réactions à la violence commandée et subie, l'expression de leurs sentiments, de leurs espoirs, de leur désespoir. Ce qu'ils pensent de la guerre et de la paix, de leurs chefs et des gens à l'arrière. Comment ils se comportent vis-à-vis de leurs ennemis. Les valeurs qui apparaissent dans leurs récits sont celles de la vie civile en temps de paix, confrontée aux exigences d'une guerre inhumaine.

Source : https://www.fnac.com/a4622702/Remy-Cazals-14-18

 

Le 11 novembre 1918, 11 h, signature de l'armistice¿ Comment ont réagi, après tant d'annonces différées d'une fin proche et d'espoirs déçus, les Français ordinaires ? Oscillant entre incrédulité, soulagement, joie intense ou volonté de fraternisation, une centaine de témoignages authentiques et inédits, issus de correspondances ou des carnets personnels, donne la parole, un siècle plus tard, aux soldats, fantassins ou artilleurs, hospitalisés ou en permission, aux civils en France ou habitant des territoires occupés par l'armée ennemie, aux prisonniers en Allemagne ou aux soldats continuant encore à se battre à Arkhangelsk et à Odessa. Un livre-hommage aux Français ordinaires qui ont vécu la fin de la Grande Guerre.

Source : https://www.fnac.com/a12344192/Remy-Cazals-La-fin-du-cauchemar-11-novembre-1918

En 1914-1918, des millions de soldats sont "morts pour la patrie", dans une guerre qui semble avoir poussé à son paroxysme l'affrontement des nations. Mais ces combattants, comme les hommes et les femmes en arrière du front, ont de multiples identités antérieures : Français ou Allemands, mais aussi Alsaciens, Bavarois ou Parisiens ; nobles, intellectuels, paysans ou artisans ; ils vivent en république, sont sujets d'une monarchie ou d'empires autoritaires ; ils ont des convictions et des engagements politiques et syndicaux, quelquefois pacifistes. Comment la guerre transforme-t-elle ces appartenances ? La loyauté à la nation efface-t-elle les identités sociales, sexuelles, régionales qui ont été construites avant 1914 ? Quelles ruptures la guerre introduit-elle dans la façon de se percevoir et de percevoir les autres ? Quelles tensions opposent, sous le vernis des unions sacrées, les membres des sociétés en guerre ? Sous l'uniforme, quel est le sens de la guerre pour tous ceux, Alsaciens-Lorrains, Corses ou Amérindiens, dont l'appartenance nationale est plus qu'ambiguë ?

Source : https://www.amazon.fr/Identit%C3%A9s-troubl%C3%A9es-1914-1918-appartenances-nationales-ebook/dp/B00CMQUMAS/ref=sr_1_10?qid=1701535250&refinements=p_27%3AR%C3%A9my+CAZALS&s=books&sr=1-10

84 ans après l'oeuvre fondatrice de Jean Norton Cru, 33 contributeurs produisent un nouvel événement éditorial : un dictionnaire présentant les analyses de 500 nouveaux témoins publiés entre 1914 et 2013, soldats de toutes armes et de tous grades, du 2e classe au général, civils et civiles - notamment celles qui ont tenu un journal en pays envahis - ; autant de parcours individuels en temps de guerre. Chacune des 405 notices étudie la spécificité et les apports de l'expérience du témoin, contextualisé par des auteurs, tous spécialistes de la discipline, démontrant ainsi que les témoignages restent plus que jamais un puissant vecteur dans la production historiographique de la Grande Guerre.

Source : https://www.amazon.fr/500-t%C3%A9moins-Grande-Guerre-Collectif/dp/295376027X/ref=sr_1_25?qid=1701535291&refinements=p_27%3AR%C3%A9my+CAZALS&s=books&sr=1-25

 

Voici deux intellectuels de culture protestante, proches de Jaurès, avec leur franc-parler, leurs admirations et détestations, leurs problèmes de pacifistes enfermés dans la guerre. La séparation a produit ces lettres d'où ressort le contraste entre front et arrière, chaque correspondant essayant de comprendre la situation de l'autre et lui demandant de la décrire sans détours.
Jules livres ses observations sur la vie des tranchées, les moments chauds à Verdun et dans la Somme, son contact avec la boue et les rats, les poilus et les officiers. De Paris, Marie-Louise raconte la préparation de la revue La Paix par le Droit, les problèmes d'ego au sein de l'équipe, ses démêlés avec la censure. Au contact de hautes personnalités parisiennes et étrangères, elle donne à son mari, et donc aux lecteurs de ce livre, des informations passionnantes sur les coulisses du pouvoir, les missions internationales, les organisations féministes et pacifistes. Et qui mieux que leur amie chargée d'ouvrir le courrier de Barrès pouvait attirer l'attention des Puech sur les lettre d'injures venant du front, dont une contenait des poux destinés au grand embusqué jusqu'au-boutiste ?

Source : https://www.amazon.fr/Salet%C3%A9-guerre-Correspondance-Marie-Louise-Puech/dp/2356180966/ref=sr_1_19?qid=1701535291&refinements=p_27%3AR%C3%A9my+CAZALS&s=books&sr=1-19

 

A l'hiver 1914, après plusieurs mois de marche, des soldats se sont trouvés immobilisés dans des tranchées improvisées. De chaque côté, l'ennemi a pris un visage, celui d'un homme, comme vous. Comme vous et moi, à la moindre pause, il boit, il rigole. Bientôt, d'une ligne à l'autre, on s'envoie chocolat, cigarettes, on partage alcool et bière sans s'occuper de la couleur de l'uniforme, à l'Est comme à l'Ouest. Cette manière d'oublier la guerre, le temps d'un Noël ou d'une fête de Pâques, c'était aussi une façon de l'humaniser quand les ennemis se retrouvaient frères. Mais la guerre ne les a pas oubliés, elle a sanctionné les auteurs, censuré les récits, gommé les souvenirs jusqu'à les réduire à des faits divers, symptômes des malheurs du temps. Les textes de ce livre, rédigés par les meilleurs spécialistes, font à nouveau entendre les raisons et les échos de ce cri poussé contre des offensives inutiles par des combattants valeureux, qui n'en pouvaient juste plus.

Source : https://www.amazon.fr/Fr%C3%A8res-tranch%C3%A9es-Marc-Ferro/dp/2262021597/ref=sr_1_3?qid=1701535478&refinements=p_27%3AR%C3%A9my+CAZALS&s=books&sr=1-3

 

Jean Jaurès fut le plus grand homme d'Etat de la Troisième République. Ayant combattu sans répit pour le maintien de la paix, son assassinat, le 31 juillet 1914, signifiait qu'il n'y avait plus d'obstacle au déchaînement de la guerre, apportant les malheurs qu'il avait annoncés. Durant sa vie politique, Jaurès n'a cessé de lutter pour améliorer le sort de l'humanité : pour la République démocratique contre les monarchistes ; pour la justice et la vérité dans l'affaire Dreyfus ; pour les retraites ouvrières, la diminution de la journée de travail, la sécurité des mineurs ; pour le mouvement syndical, les coopératives, la Verrerie ouvrière d'Albi ; contre l'obscurantisme pour une éducation guidée par la raison et les Lumières ; en faveur des Arméniens persécutés et des peuples soumis à la domination coloniale ; contre les antisémites ; contre la peine de mort. Cette biographie nouvelle veut à la fois être complète et accessible à un large public. Elle souligne la construction dans le temps de la personnalité et des convictions socialistes de Jaurès. Elle montre son rôle national et international, sans oublier son ancrage régional dans le Tarn, à Toulouse, dans le Midi occitan. Elle donne largement la parole à celui qui a tant écrit et qui s'est tant de fois adressé aux électeurs, aux députés, aux instituteurs, aux syndiqués, aux assemblées d'ouvriers en grève. Elle apporte une attention particulière à un aspect jusqu'ici négligé : l'humour et l'ironie du grand homme, qu'il faut percevoir plein d'énergie et de verve dans ses combats.

Source : https://www.amazon.fr/Jean-Jaur%C3%A8s-Combats-pour-lhumanit%C3%A9/dp/B079851VRK/ref=sr_1_26?qid=1701535291&refinements=p_27%3AR%C3%A9my+CAZALS&s=books&sr=1-26

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