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26 Mar

Archéologue : William VAN ANDRINGA

Publié par Dominique Rech  - Catégories :  #Archéologie, #Histoire des Pyrénées, #Rome antique, #Histoire antique

 

École Pratique des Hautes Études

Direction d'études :
Histoire et Archéologie de la Gaule romaine

Unité de recherche :
UMR 8546 Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (AOrOc)


Axes de recherche :
Archéologie et Histoire de la Gaule romaine, pratiques religieuses et funéraires du monde romain ; Archéologie et Histoire de Pompéi, étude du fait urbain à l’époque romaine

 


 

 

William Van Andringa est docteur en sciences de l’Antiquité, diplôme obtenu en 1997 à l’Université de Toulouse-Le Mirail. Il est actuellement Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études à Paris. Il est aussi membre de l’Institut universitaire de France, appellation qui désigne un ensemble d’enseignants-chercheurs sélectionnés par un jury international pour la qualité exceptionnelle de leurs travaux.

Les travaux de William Van Andringa ont participé au renouvellement des méthodes d’approche des phénomènes religieux et funéraires de l’époque romaine. Ils ont en particulier contribué au développement des connaissances sur l’organisation et les mutations des cités de la Gaule romaine.

De nombreux chantiers organisés à Pompéi lui ont permis de proposer avec ses équipes une nouvelle histoire de la ville, de sa fondation à sa disparition en 79 après J.-C.

Les fouilles menées à Saint-Bertrand-de-Comminges et Valcabrère sous sa responsabilité dévoilent l’aménagement d’une périphérie urbaine sur la longue durée, allant de l’époque de l’empereur romain Auguste (né en 27 avant J.C. et décédé en 14 après J.C.) jusqu’à la fin du Moyen-âge (fin du XVème ou début du XVIème, selon les historiens). Les fouilles en cours n’ont pas révélé tous leurs secrets et elles pourraient être décisives pour la connaissance de l’implantation des premiers chrétiens en Occident.

GgD

Source : https://www.lepetitjournal.net/31-haute-garonne/2020/07/29/qui-est-william-van-andringa/#gsc.tab=0

 

Cet ouvrage, fondé sur des études de cas pompéiens précis et bien documentés, constitue un manifeste pour une archéologie du geste et ouvre une nouvelle manière d’écrire l’histoire, à partir d’une archéologie aujourd’hui pleinement capable de détecter et de restituer le concret de l’action humaine. Les matériaux et les aménagements révélés par l’archéologie résultent d’actions humaines pensées ou induites qu’il s’agit de retrouver dans le cadre d’un processus déductif argumenté, à partir de données de terrain aussi nombreuses que fiables. Sont alors dévoilés l’agir et le faire, la façon dont une société construit quotidiennement ses pratiques et ses usages, la manière dont une tradition est continuellement réinventée, comment un groupe humain investit les espaces et les territoires. N’est-ce pas là, au fond, ce qui fait la spécificité des sociétés humaines depuis trop longtemps enfermées dans les tiroirs d’une histoire périodisée et conventionnelle ?

Source : https://livre.fnac.com/a16243786/William-Van-Andringa-Archeologie-du-geste

 

Une histoire totalement renouvelée de Pompéi.



Le livre

Pompéi restera à jamais la ville antique de référence, le spectacle à ciel ouvert d'une vie quotidienne figée dans l'horreur de l'éruption survenue en 79 apr. J.-C. Un mythe qui, depuis trois siècles, ne semble pouvoir échapper à l'image fascinante et glaçante patiemment exhumée des cendres du Vésuve.
La fin des grands dégagements des années 1960 avaient ouvert la voie aux premiers bilans et aux premières grandes synthèses, encore très lus aujourd'hui. Depuis la reprise des fouilles il y a vingt ans, ils apparaissent néanmoins largement dépassés.
Voici la première étude réalisée à partir des découvertes les plus récentes effectuées sur le site. Aucun détail n'échappe aux nouveaux archéologues, scrutant murs, sols, remblais, en quête de la moindre trace. C'est ici une nouvelle Pompéi qui émerge, loin des mythes et des exagérations : l'histoire d'une ville secondaire, comme tant d'autres sous l'empire romain, avec ses coutumes funéraires, sa communauté urbaine, son économie, sa piété religieuse.
William van Andringa signe une étude vivante, passionnante et abondamment illustrée sur cette petite ville de l'Antiquité, retraçant ses origines mythologiques, la romanisation, les grands événements, le quotidien, la catastrophe.

Source : https://livre.fnac.com/a5595190/William-Van-Andringa-Pompei-Mythologies-et-histoire

 

Si les quelques lignes de Dion Cassius et Tite-Live sur les années 15-12 av. J.-C. laissaient deviner une intervention décisive d'Auguste dans l'organisation des cités de la Gaule Chevelue conquise par César, ponctuée par la fondation, déterminante d'un point de vue politique, de l'autel du confluent à Lyon, il manquait encore un bilan archéologique récent sur la mise en place des villes chefs-lieux, corollaire inévitable de la formation des cités. Selon quels rythmes, quelles modalités, quels projets urbanistiques, les villes capitales de cités furent-elles créées ? Quels en furent les acteurs, humains et divins ? Peut-on déterminer les implications de chacun des partis, romain et local, et l'importance de l'héritage protohistorique ? Le modèle urbanistique de la ville méditerranéenne adapté aux contextes historiques gaulois répond-il à une réalité archéologique ou à un « Idealtyp » ? Ce volume présente une enquête archéologique large, fondée sur l'étude de 18 capitales de cités, d'Auch/Elimberris en Aquitaine césarienne à la Nimègue des Bataves aux limites de l'Empire, et intégrant les résultats les plus récents des chantiers urbains. Sont ainsi dévoilées les premières traces de l'urbanisme des villes romaines de Gaule intérieure (ornières, fossés, alignements de trous de piquets, fosses d'extraction des matériaux), de même qu'est mis en évidence le rythme saccadé du développement des projets urbanistiques, avec des accélérations témoignant sans aucun doute de situations de négociations où les programmes développés à l'échelon local ont répondu à une volonté pressante du pouvoir romain. Ces dossiers archéologiques, inédits pour une grande part, permettent de proposer une synthèse en deux parties sur un processus historique fondamental qui marque l'avènement de la civilisation municipale en Gaule.

Source : https://livre.fnac.com/a8886703/Michel-Redde-Gallia-72-1-La-naissance-des-capitales-de-cites-en-Gaule-Chevelue-2015

 

L'impression d'une harmonie paisible entre les cultures romaine et gauloise est entretenue par la conviction d'une permanence des dieux gaulois. L'enquête épigraphique et archéologique montre qu'il est réducteur de voir partout en Gaule romaine, et surtout à toute époque, des dieux indigènes assimilés au panthéon des vainqueurs plus ou moins superficiellement et de conclure à la pérennité sans faille d'un monde divin indigène.

Source : https://livre.fnac.com/a10346233/William-Van-Andringa-La-religion-en-gaule-romaine

 

Par Lampeter over Cwmann, Wales (UK). Cela vous dit ? Bien sûr ! C’est dans cette université bucolique que se sont rassemblés durant une petite semaine un panel de spécialistes du sacrifice antique. Mais qu’allaient-ils faire à Lampeter over Cwmann, et sur un tel sujet ? La raison de leur présence en cette thébaïde entourée de collines peuplées d’une abondante gent ovine est simple : ils s’y sont rendus à l’invitation de la IVe Celtic Conference in Classics qui rassemble tous les deux ans des chercheurs des western provinces (mais pas seulement). Pour ce qui est de la raison, il est nécessaire de faire un petit peu d’historiographie. Y a-t-il donc encore quelque chose à dire sur le sacrifice antique, surtout quand on appartient au monde francophone, depuis la publication en 1979 de La cuisine du sacrifice en pays grec, éditée par M. Detienne et J.-P. Vernant ? Le quidam s’interroge : tout n’a-t-il pas été dit dans cet excellent ouvrage ? Au vrai, que ce soit à l’étranger ou en France, dans des perspectives souvent différentes, on a bien avancé depuis sur d’anciennes pistes et sur de nouvelles. Du côté des archéologues, des iconographistes, des historiens de la religion, on a produit de nouveaux objets (ainsi les recherches ostéologiques), on a posé d’autres questions et on est sorti de certaines impasses. Sans prétendre épuiser les très copieux dossiers sur le sacrifice antique, les promoteurs du voyage à Lampeter se fixaient pour objectifs d’examiner de nouveaux documents, de reposer des questions anciennes et d’en proposer de nouvelles afin de contribuer à l’interprétation de ce processus essentiel de la communication entre les hommes et les dieux qu’est le sacrifice.

Source : https://www.amazon.fr/sacrifice-antique-Vestiges-proc%C3%A9dures-strat%C3%A9gies-ebook/dp/B010FOO2EA/ref=sr_1_5?qid=1648321488&refinements=p_27%3AWilliam+Van+Andringa&s=books&sr=1-5

Le Musée Archéologique départemental, outre sa fonction d'exposition, est avant tout un Centre de Recherche et de Ressources Archéologiques permettant d'accomplir les missions d'études et de conservation. La riche bibliothèque accueille régulièrement chercheurs, professionnels et amateurs d'archéologie. Elle a abrité cet été l'équipe de chercheurs  dans le travail de rédaction du rapport de la nouvelle campagne de fouilles à Saint-Bertrand-de-Comminges réalisée du 13 juin au 9 juillet 2016. 
Sous la direction de William Van Andringa, professeur d'archéologie romaine à l'Université de Lille 3  et à l'Helsinki Collegium for Advance Study, ces fouilles d'évaluation ont permis de découvrir et d'étudier un secteur de la périphérie de Lugdunum des Convènes. Menées avec le soutien financier du Conseil départemental de la Haute-Garonne et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (9 000 € chacun), cette campagne a révélé quelques surprises.

A LA DÉCOUVERTE DES SECRETS DES ARCHÉOLOGUES

COLLÈGE BERTRAND LARALDE

Les élèves du collège Bertrand Laralde sur le site des fouilles à Saint Just de Valcabrère avec Marie-Christine Barrau, Camille Thabard et Dominique Rech (de gauche à droite, en partant de la gauche).

Les élèves du collège Bertrand Laralde sur le site des fouilles à Saint Just de Valcabrère avec Marie-Christine Barrau, Camille Thabard et Dominique Rech (de gauche à droite, en partant de la gauche).

Lundi 18 juin, les professeurs d’histoire et de latin du collège Bertrand Laralde, Dominique Rech et Marie-Christine Barrau, ont accompagné des élèves de 5ème et 4ème à Saint Just de Valcabrère sur le chantier de fouilles archéologiques actuellement en cours. Sur un terrain adjacent à la basilique, dirigée par un professeur d’université lillois, William Vanandringa, une quinzaines d’archéologues professionnels et d’étudiants procèdent à la découverte d’une nécropole familiale du IIIème siècle liée à un complexe palatial. Le mot découverte est à prendre en l’occurrence au sens mécanique du terme. Camille Thabard, une étudiante toulousaine, a en effet expliqué que les pelles mécaniques ont procédé à l’enlèvement d’une couche de terre arable sur tout le périmètre du chantier, en préalable à l’intervention minutieuse des archéologues sur les vestiges matériels antiques: murs, mobiliers, objets de luxe, objets de culte, ossements, restes fauniques et restes végétaux… Camille Thabard a décrit aux collégiens les différentes études et démarches préalables qui président au lancement d’un chantier de ce type. Elle leur a présenté sur site les réalités concrètes du travail de fouilles. Ce travail a permis de découvrir des éléments que la prospection géophysique initiale n’avait pas décelé, un squelette de bébé et un sarcophage intact dont le contenu reste à explorer… Des réalités concrètes d’une archéologie dite vivante par William Vanandringa et qui précède celle que l’on découvre dans les musées. La visite de ce chantier à Saint Just de Valcabrere est ouverte aux scolaires des écoles primaires et secondaires, comme au public. Une opportunité offerte jusqu’à la fin du mois de juillet.

GgD

Source : https://www.lepetitjournal.net/31-haute-garonne/e31c-ht-comminges/2018/06/25/a-la-decouverte-des-secrets-des-archeologues/#gsc.tab=0

DES ENQUÊTES ARCHÉOLOGIQUES D’UN INTÉRÊT HISTORIQUE MAJEUR

DOSSIER (3/4)

William Van Andringa s'est félicité de l'intérêt manifesté par la population, une cohabitation appréciée des chercheurs avec les habitants.

William Van Andringa s'est félicité de l'intérêt manifesté par la population, une cohabitation appréciée des chercheurs avec les habitants.

Un chantier de fouilles archéologiques est ouvert chaque été depuis 2016 à Valcabrère sous la direction de William Van Andringa, directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études à Paris. Il travaille avec une équipe de spécialistes et d’étudiants sur des nécropoles proches de la basilique Saint Just, à la périphérie de la ville romaine qui se développait sur la colline aujourd’hui magnifiée par la cathédrale de Saint Bertrand de Comminges.

L’enquête minutieuse menée par ces scientifiques chercheurs révèle un site occupé depuis l’antiquité, un sous sol percé de sépultures qui furent pillées dès le Vème et jusqu’au XVIIIème siècle. Leurs pierres furent l’objet de multiples remplois. Certaines représentant des scènes chrétiennes furent utilisées au XIème siècle pour l’érection de la basilique Saint Just.

La multiplicité des occupations au fil des époques, l’adaptation continue des populations dans un environnement difficile, essentiellement agricole, la réutilisation des mêmes matériaux pour édifier les différents mausolées et habitats successifs, rendent délicates l’interprétation des découvertes, s’agissant notamment de cette période charnière et méconnue que fut le IVème siècle avec le délabrement de l’Empire romain, alors que le paganisme disparaissait et que le christianisme avait du mal à s’imposer. Mais si la poursuite des fouilles venait à confirmer que la nécropole est bien celle d’une première communauté chrétienne, cela permettrait alors une avancée remarquable dans la connaissance de l’implantation chrétienne en occident.

A partir du mois de décembre, un avion va survoler la zone sur 30km² pour déceler au rayon laser des micro reliefs révélateurs d’autres vestiges. Et l’été prochain, le site fera l’objet de nouvelles recherches toujours plus approfondies, en termes de fouilles et de connaissances.

GgD

Source : https://www.lepetitjournal.net/31-haute-garonne/2020/07/29/des-enquetes-archeologiques-dun-interet-historique-majeur/#gsc.tab=0