Comment enseigner la Shoah sans "grands témoins" ?
Comment préparer les professeurs d'histoire à enseigner la Shoah, dont les témoins vont disparaître dans les prochaines années ? Plus largement, comment enseigner l'histoire des génocides d'abord et avant tout comme des processus politiques ?
Au lendemain du 27 janvier, journée internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste, Iannis Roder, directeur de l'Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean-Jaurès, professeur d'histoire-géographie à Saint-Denis et responsable des formations au Mémorial de la Shoah, livre ses propositions lors d’un dialogue avec Dimitry Anselme, directeur exécutif des programmes pour l’organisation Facing History & Ourselves, animé par Jérémie Peltier, directeur des études à la Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec l'AJC Paris.
——
Reconnue d’utilité publique dès sa création en 1992, la Fondation Jean-Jaurès est la première des fondations politiques françaises.
Lieu de réflexion, de dialogue et d’anticipation, elle agit depuis vingt-cinq ans pour construire un monde plus démocratique, comprendre l’histoire du mouvement social et ouvrier et inventer les idées de demain.