"Horemheb, le retour de la lumière" de Christian Jacq (2019)
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« Horemheb contempla la Grande Épouse royale, nimbée de la lumière dorée du couchant. Une beauté presque irréelle.
– Viens, exigea-t-elle en se relevant.
Serrant très fort sa main, elle l’ emmena au bord de la terrasse.
– Que discernes-tu, mon roi ?
Dans la lumière de l’ occident se dessinaient les formes des pyramides qu’ avaient érigées les pharaons de l’ âge d’ or.
– Nos ancêtres ont bâti l’ éternité, rappela la reine, et nous devons poursuivre leur œuvre. Ce qu’ Akhénaton a tenté de détruire, consolide-le ! »
Avec Horemheb, le retour de la lumière, Christian Jacq raconte l’ extraordinaire destin du scribe qui, aux côtés de Toutânkhamon, devient général puis pharaon, évitant à l’Égypte de sombrer dans le chaos.
Uni à une remarquable Grande Épouse royale, Horemheb n’ aura d’ autre enfant que l’Égypte et ouvrira son pays à la dynastie des Ramsès.
Source : Horemheb, le retour de la lumière - XO Editions
Mon avis : Les phrases courtes et percutantes, typiques du style de l'auteur, donnent du rythme du souffle à ce roman véritable apologie de ce pharaon pivot du passage entre les 2 grandes dynasties de la 18e et 19e, après une période de troubles intenses laissés par la révolution d'Akhénaton. Christian Jacq en froid avec les égyptologues universitaires négligent certaines hypothèses scientifiques : après la mort d'Akhénaton, règne éphémèrement "une femme roi" (peut-etre leur fille Mérytaton ?) ; Toutankhamon ne semble pas avoir immédiatement changé de nom, sa mère est une concubine sœur d'Akhénaton, souffre de nombreux handicaps physiques ; pharaon Aÿ est le frère de la reine Tiyi I (mère d'Akhénaton), a commencé sa carrière par l'armée, appartient aux notables de la puissante ville d'Akhtmin comme son fils le général Nakhtmin qui semble lui avoir été associé en fin de règne ; la reine Tiyi, épouse d'Aÿ, est içi Tiyi II. La reine Nefertiti est apparenté à Aÿ (nièce ?).