Historien : Gauthier AUBERT
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Gauthier Aubert consacre ses recherches à l’histoire politique et sociale de l’époque moderne. Il a notamment publié Le Président de Robien, gentilhomme et savant dans la Bretagne des Lumières (2001), Les révoltes du papier timbré (1675). Essai d’histoire événementielle (2014), Révoltes et répressions dans la France moderne (2018), Les bonnets rouges ne sont pas des gilets jaunes. Archéologie des fureurs populaires en Bretagne (2019), et co-dirigé l’Histoire de Rennes (avec A. Croix et M. Denis, 2006), Les Parlements de Louis XIV (avec O. Chaline, 2010) et Rennes, 1720. L’incendie (avec G. Provost, 2020). Il dirige la collection « Histoire(s) de villes » aux Presses Universitaires de Rennes.
source : https://sites-recherche.univ-rennes2.fr/tempora/author/gaubert/
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Ce numéro de Parlement[s] répond à la nouvelle question du CAPES consacrée à la construction de l’État monarchique en France de 1380 à 1715. Classique s’il en est, celle-ci n’en garde pas moins tout son intérêt et sa pertinence. Depuis Tocqueville, les historiens, français et étrangers, ont en effet sans relâche approfondi, élargi, précisé, nuancé leurs analyses en les nourrissant des acquis de l’histoire économique, sociale et culturelle. Dès lors, cette question permet d’apporter aux futurs enseignants du secondaire des outils d’analyse utiles aussi pour comprendre notre monde contemporain. Car au fond, par-delà les siècles, c’est toujours la même et fascinante question de savoir comment s’articule la relation entre les habitants d’un territoire (ou d’un agrégat de territoires), et cette entité nommée par convention « État » qui exerce directement ou non les fonctions de défense, de contrôle et de régulation souvent avec, et souvent aussi contre, ces mêmes habitants. Les dix-sept commentaires de documents textuels et iconographiques ici réunis, interrogent le processus de construction mais aussi de résistance de cet édifice qui ne se définit que peu à peu. Ils ont été rédigés par des spécialistes qui ont voulu aborder le sujet « par le haut », mais aussi « par en bas » en tenant compte de la parole politique des gouvernés. L’ensemble permet ainsi de saisir la construction progressive d’un véritable espace public, de la mort de Charles V à celle de Louis XIV.
source : https://www.fnac.com/a17452677/Cedric-Michon-La-construction-de-l-etat-monarchique-en-France-1380-1715
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Il est des villes qui se résument à quelques dates, voire à une seule. Rennes semble être une de celles-ci avec 1720 et son incendie.
Cette année-là, le centre de Rennes est la proie des flammes sept jours durant. Le bilan est lourd : le feu a englouti 32 rues, 945 bâtiments et laissé sans toit des milliers de sinistrés. Commence alors un des plus grands chantiers de l'Europe du XVIIIe siècle. Le passage brutal d'une cité encore médiévale où le bois domine à une ville des Lumières où la minéralité tend à s'imposer, est aussi emblématique du passage de témoin entre le Grand Siècle des ingénieurs émules de Vauban et les temps nouveaux incarnés par les architectes du roi Gabriel. Au sortir de l'épreuve, Rennes a plus que jamais la fière allure d'une capitale provinciale.
Au-delà de cette remarquable mutation urbaine et de ses multiples conséquences pour les habitants et pour la ville, cet ouvrage s'attache à décrire ce qui fut d'abord un des principaux incendies survenus en Europe au XVIIe siècle. Mais comment expliquer qu'un tel drame ait pu survenir ? Et comment les habitants le vécurent-ils concrètement ? Quelle est, aussi, et jusqu'à nos jours, la mémoire de cet incendie qui se cristallise dans la célèbre formule : "À Rennes, rien ne prend, sauf le feu" ?
En réunissant historiens et historiens de l'art autour de ce qui fut un des plus fameux brasiers de l'Europe préindustrielle, en replaçant l'événement dans son contexte de manière large, ce livre entend explorer les chemins qui conduisirent l'incendie de Rennes à devenir un mythe refondateur pour cette ville et, au-delà, un exemple remarquable de mutation urbaine.
source : https://www.fnac.com/a14941974/Gauthier-Aubert-Rennes-1720
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La France des XVIe-XVIIIe siècles est marquée par des périodes de rébellions et de révoltes, qui culminent avec la Révolution. Cet ouvrage constitue le premier manuel exclusivement consacré au fait rébellionnaire et ouvre un champ d’étude et de réflexion sur ce phénomène essentiel, au cœur de l’histoire politique de la France à l’époque moderne.
Outre l’étude de la mise en place de l’absolutisme et ses implications sociales et culturelles, il établit les jalons d’une histoire du maintien de l’ordre et de la répression, en mettant en lumière ses traits originaux comme l’importance des processus de médiation, longtemps occultés.
Dans un premier temps, l’ouvrage déroule, sur trois siècles, la trame événementielle des mouvements de révolte, populaires comme nobiliaires, en présentant le contexte, les acteurs et les réponses du pouvoir. Puis il se consacre aux approches transversales et au décryptage de ces épisodes : quels sont les mots, les modalités, les temps et les lieux, les figures de la révolte ? Quelles sont les formes de règlement, pacifique ou violent, de ces épisodes par les autorités ?
source : https://www.fnac.com/a12443452/Gauthier-Aubert-Revoltes-et-repressions-dans-la-France-moderne
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Cet ouvrage prépare à la nouvelle question d’histoire moderne du CAPES et de l’agrégation d’histoire-géographie.
La question repose sur une confrontation de deux modèles et se situe très clairement dans l’histoire politique – sans pour autant sous-tendre une conception purement institutionnelle du politique.
Les trois premiers chapitres ont donc été confiés à deux auteurs, O. Chaline et E. Dziembowski, ayant croisé leurs lectures et leur expérience. Les structures de la vie politique sont également traitées, à l’échelle nationale mais aussi dans les provinces (M.-L. Legay) et dans les colonies (Fr.-J. Ruggiu et D. Chaunu).
Quant à la guerre, si présente dans les rapports franco-anglais, elle est au cœur de l’évolution et des remises en cause de l’État et des pouvoirs ; sur terre comme sur mer, en Europe comme dans le reste du monde, elle demeure un élément essentiel d’affirmation de la puissance des États, qui parviennent avec plus ou moins de facilité à répondre à leur nécessité de financement par la mise en place d’un État militaro-fiscal.
Cette construction de l’État engendre contestations et révoltes de formes variées et disjointes dans le temps, induisant une approche nationale – confiée à G. Aubert pour la France et J. P. Poussou pour la Grande-Bretagne.
Enfin, au temps de l’« éclatement de la foi », l’antagonisme apparent des choix religieux des deux États ne doit pas faire sous-estimer la convergence vers une politisation croissante des questions religieuses. Car si les oppositions violentes des années 1640 rappellent les guerres de religion du xvie siècle, les actes de résistance évoluent vers des formes moins spectaculaires de remise en cause de l’autorité de l’État, fondées sur le droit et l’appel à l’opinion (É. Suire).
source : https://www.fnac.com/a12459932/Gauthier-Aubert-Etat-pouvoirs-et-contestations-dans-les-monarchies-francaise-et-britannique
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Dans cet essai d'histoire évènementielle, Gauthier Aubert retrace les causes et les étapes des révoltes "du papier timbré", de l'émeute antifiscale bordelaise aux Bonnets rouges et à l'embrasement du pays, pour finir au processus de sortie de crise. Grâce à l'utilisation d'archives peu connues jusqu'ici, l'auteur arrache cette rébellion à sa mémoire flamboyante et, loin des images trop simples, essaye de la replacer dans le contexte français et européen.
Avec le soutien du CERHIO.
source : https://www.fnac.com/a6585781/Gauthier-Aubert-Revoltes-du-papier-timbre-1675