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20 Jan

Historien : Hervé Inglebert

Publié par Dominique Rech  - Catégories :  #Historien, #Rome antique, #Histoire antique, #Bibliothèque historique

Curriculum Vitae

Professeur d’histoire romaine à l’Université Paris Nanterre
Ancien membre junior et senior de l’IUF (Institut Universitaire de France)
Codirecteur de la collection Nouvelle Clio (Puf) depuis 2008
Directeur scientifique de la revue Antiquité tardive depuis 2017

Formation et diplômes
-16 janvier 1998 : habilitation à diriger les recherches à l'Université Paris Nanterre : Histoire, géographie et ethnographie chez les Romains chrétiens : les mutations des savoirs sur le temps et l'espace dans l'Antiquité chrétienne, sous le patronage de Claude Lepelley
-9 décembre 1993 : thèse de doctorat d'histoire à l'Université Paris Nanterre : Les chrétiens et l'histoire de la patrie romaine : les interprétations chrétiennes de l'histoire romaine en Occident (IIIe-Ve siècles) sous la direction de Claude Lepelley
1978-1982 : études d'histoire et d'archéologie à l'université de Lille

 

Rayonnement national et international

A-Prix et distinctions scientifiques

-2008-2013 : membre senior de l’IUF

-1999-2001 : membre junior de l’IUF

-1999 : Grand prix de l’Institut de France pour la publication de la thèse : Les Romains chrétiens face à l'histoire de Rome : histoire, christianisme et romanités en Occident dans l’Antiquité tardive (IIIe-Ve siècles), Collection des Études Augustiniennes, Paris, 1996 (750 pages).

B-participations à des comités de rédaction

-depuis 2011 : membre du comité scientifique de la revue Dialogue d’Histoire ancienne (Besançon)

-depuis 2010 : membre du comité scientifique de la revue Antiquité tardive (Paris)

Extraits de la source : https://www.parisnanterre.fr/m-herve-inglebert

 

Depuis sa création jusqu'à la chute de Rome, cet atlas retrace, au fil des cartes, l'histoire de l'empire romain et montre : - comment les Romains ont contrôlé un territoire presque aussi vaste que le monde connu d'eux ;- comment ils ont réussi à gérer cet empire durant plusieurs siècles, par des politiques administratives et territoriales originales ;- comment la chute de Rome face aux barbares, longtemps perçue comme une rupture et la conséquence d'une période de décadence, se révèle en réalité le fruit d'un long et complexe processus militaire, politique et social.Cette nouvelle édition s'intègre dans une histoire des empires en plein renouvellement.Grâce à plus de 200 cartes, repères chronologiques et tableaux dynastiques, cet atlas est un outil indispensable pour les étudiants et une véritable référence pour les amateurs d'histoire.

source : https://www.fnac.com/a12909697/Christophe-Badel-Grand-Atlas-de-l-Antiquite-romaine

 

Pour la puissance impériale, les barbares sont des peuples inférieurs, à conquérir puis à intégrer.- En Orient, le pouvoir romain doit défendre son territoire face à l'Empire perse sassanide et aux migrations des peuples germaniques, liées à l'arrivée des Huns après 370- En Occident, la puissance déclinante de Rome ne peut plus espérer détruire les supergroupes barbares (Wisigoths et Vandales) installés dans l'Empire- L'essor du christianisme permet un rapprochement entre Germains et Romains, et la création de royaumes romano-barbares (Gaule, Hispanie, Afrique...) scelle définitivement le sort de l'Empire d'Occident après 460, tandis que l'Empire d'Orient perpétue l'idée impériale autour de Constantinople.Plus de 100 cartes et infographies pour comprendre la chute de l'Empire romain d'Occident, l'un des éléments majeurs de la formation du monde européen ultérieur.

source : https://www.fnac.com/a12641139/Herve-Inglebert-Atlas-de-Rome-et-des-barbares-IIIe-VIe-siecle

Mon avis : Un des meilleurs atlas de la collection.

 

On peut concevoir le monde, et la place de l'humain en son sein, sans avoir recours à l'histoire. Néanmoins, depuis l'Antiquité, certaines cultures, dont la nôtre, ont posé que la signification du monde s'exprimait dans une « histoire universelle », un récit sur la totalité du passé dont les faits étaient posés comme véridiques et datables. Pour comprendre que « l'histoire universelle » n'est pas une évidence, mais une représentation particulière du passé, sont tout d'abord analysés les termes employés (universalité, totalité, histoire). Puis est étudiée l'historiographie de ce qui a été écrit, de l'Antiquité à nos jours, sur la totalité signifiante du devenir. Cependant, pour décrire la série des « histoires universelles », il faut distinguer une archéologie des conceptions anciennes et médiévales, une généalogie de la notion à l'époque moderne, et une histoire contemporaine de « l'histoire universelle » (World History, Global History). Enfin est reprise la question de la signification de « l'histoire universelle » pour notre temps. L'ouvrage propose enfin un nouveau projet d'écriture de la totalité du passé, celui d'une chronique des Mondes, mieux adaptée aux savoirs de notre époque.

source : https://www.fnac.com/a7325952/Herve-Inglebert-Le-Monde-l-Histoire-Essai-sur-les-histoires-universelles

 

L'histoire universelle serait obsolète, eurocentrique et dépassée ; l'avenir serait à l'histoire globale. Hervé Inglebert s'attaque à cette thèse pour la juger trop réductrice : l'histoire globale ne concerne qu'une période limitée et une thématique particulière de l'histoire de l'humanité, qui sous-estime notamment les apports germaniques et les productions chinoises. Elle représente certes un apport original en termes de perspectives, de méthodes et de connaissances, mais elle n'est pas forcément un stade nouveau de la pensée de l'histoire du monde. À chaque génération, le poids du présent est particulièrement sensible, et il en est de même aujourd'hui dans le champ de l'histoire globale. Ces travaux, fussent-ils « à la pointe de la recherche », sont par essence datés. Il faut donc historiciser les historiens d'aujourd'hui.

source : https://www.fnac.com/a12101242/Herve-Inglebert-Histoire-universelle-ou-histoire-globale

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Dominique RECH