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10 Jan

Historien : Sébastien Morlet

Publié par Dominique Rech  - Catégories :  #Historien, #Histoire des grecs, #Histoire des chrétiens

Fonctions et responsabilités
  • Professeur de langue et littérature grecques (UFR de Grec, Sorbonne Université)
  • Membre de l’Institut universitaire de France
  • Directeur honoraire (depuis Janvier 2025) 
    de l’équipe « Antiquité classique et tardive »
  • Directeur de la Bibliothèque d’Histoire des Religions

Thèmes de recherche

  • Histoire des doctrines philosophiques et religieuses aux époques hellénistique et impériale
  • Relations entre le paganisme, le judaïsme et le christianisme pendant les cinq premiers siècles après J.-C.
  • Réception de la culture classique (philosophie, poésie, paidéia)
  • Eusèbe de Césarée
  • Porphyre de Tyr

Informations complémentaires

Diplômes et titres universitaires
  • Ancien élève de l’École Normale Supérieure
  • Agrégé de Lettres classiques
  • Docteur en langue et littérature grecques (qualifié, 8e section)
  • Habilité à diriger des recherches
Distinctions
  • La thèse de doctorat a été couronnée en 2007 par le Prix Hamman décerné par l’Association Jacques-Paul Migne
  • L’ouvrage La Démonstration évangélique d’Eusèbe de Césarée. Étude sur l’apologétique chrétienne à l’époque de Constantin (Paris, Institut des études augustiniennes, 2009) a reçu en 2010 le prix de l’Association des Études grecques
  • En 2020, le Prix Georges Dumézil de l’Académie française a été décerné à l’ouvrage Symphonia. La concorde des textes et des doctrines dans la littérature grecque jusqu’à Origène, Paris, Les Belles Lettres, 2019
  •  
Travaux en cours
  • Commentaire des livres I-III de l’Histoire ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée dans le cadre d’un projet de commentaire international de l’œuvre intégrale.
  • Traduction et commentaire des livres V et VI de la Démonstration évangélique d’Eusèbe de Césarée dans la collection des Sources Chrétiennes.
  • Établissement du texte, traduction et commentaire des Extraits prophétiques d’Eusèbe de Césarée dans la collection des Sources chrétiennes.
  • Porphyre, Contre les chrétiens : nouvelle édition et analyse des fragments.
  • Direction des t. III-VI de la Nouvelle Histoire de la littérature grecque chrétienne, aux Belles Lettres.
Ouvrages (y compris édition critique et traduction)
  • Sébastien Morlet (Dir.). Histoire de la littérature grecque chrétienne des origines à 451. IV, Du IVe siècle au concile de Chalcédoine (451) : Constantinople, la Grèce et l’Asie mineure. Belles Lettres, 69, 2021, L'Âne d'or, 9782251451237. ⟨halshs-03257740⟩
  • Sébastien Morlet. Os cristãos e a cultura. Conversão de um conceito (séculos I-VI), Sao Paulo, 2021 (traduction portugaise de Les chrétiens et la culture. Conversion d’un concept (Ier-VIe siècle), Paris, Les Belles Lettres, 2016).. 2021. ⟨hal-03861733⟩
  • Sébastien Morlet, Olivier Munnich. Les études philoniennes. Regards sur cinquante ans de recherche, Leiden, 2021. 2021. ⟨hal-03861749⟩
  • Aude Cohen-Skalli, Sébastien Morlet, Agnès Ouzounian, Sydney Hervé Aufrère, Sergio Brillante. Eusèbe de Césarée. La Chronique, I.. Aude Cohen-Skalli. Les Belles Lettres, La Roue à Livres, 2020, Aude Cohen-Skalli, Michel Casevitz, 978-2-251-45079-7. ⟨hal-03571068⟩
  • Sébastien Morlet (Dir.). Ancient and Medieval Disputations between Jews and Christians : Fictions and Reality, Leuven, Peeters, 2020.. 2020. ⟨hal-03861738⟩
  • Charles Guérin, Sophie Aubert-Baillot, Sébastien Morlet (Dir.). La philosophie des non-philosophes dans l'Empire romain (Ier-IIIe siècles). De Boccard, 32, 2019, Orient & Méditerranée, 978-2-7018-0546-7. ⟨hal-03130844⟩
  • Sébastien Morlet. Symphonia. Concorde et vérité des textes dans la littérature grecque jusqu’à Origène, Paris, Les Belles Lettres, 2019. 2019. ⟨halshs-03761426⟩
  • Michèle Coltelloni-Trannoy, Sébastien Morlet (Dir.). Histoire et géographie chez les auteurs grecs d’époque romaine. Coltelloni-Trannoy, Michèle and Morlet, Sébastien. De Boccard, 2018, Orient & Méditerranée, 29. ⟨halshs-03825868⟩
  • Sébastien Morlet. Dialogue de Timothée et Aquila. Dispute entre un juif et un chrétien, Paris, Les Belles Lettres, 2017.. 2017. ⟨hal-03861753⟩
  • Sébastien Morlet. Les chrétiens et la culture. Conversion d’un concept (Ier-VIe siècle), Paris, Les Belles Lettres, 2016. 2016. ⟨halshs-03761431⟩
  • Charles Guérin, Laetitia Ciccolini, Stéphanie Itic, Sébastien Morlet (Dir.). Réceptions antiques. Éditions Rue d'Ulm, 185 p., 2006. ⟨hal-03050804⟩
  • Laetitia Ciccolini, Charles Guérin, Sébastien Morlet, Itic Stéphane (Dir.). Réceptions antiques. Lecture, transmission, appropriation intellectuelle. Éditions Rue d’Ulm, 2006. ⟨halshs-01452451⟩

Extraits de la source : https://www.orient-mediterranee.com/member/morlet-sebastien/

Source complétée suite au message mail de Sébastien Morlet du 09/01/2025

L’Antiquité tardive est souvent considérée comme une période d’émergence de l’intériorité ou de nouveaux rapports à l’intériorité. En témoignent de nouvelles formes d’expériences religieuses, mais aussi le développement de l’écriture autobiographique et celui des « techniques de soi », étudiées jadis par Michel Foucault.
C’est aussi à cette époque charnière dans la constitution du sujet moderne que le lecteur prend, dans les textes, une place particulière. De l’injonction « Que le lecteur comprenne ! » des
évangiles (Mc 13, 14 ; Mt 24, 15) aux homélies de Jean Chrysostome, dans les textes théologiques ou exégétiques, de la polémique religieuse à la littérature spirituelle, le lecteur est constamment invoqué, non seulement comme un destinataire, mais aussi comme une instance de coopération fondamentale dans la production du texte, voire comme l’objet ultime de ce dernier.
Les études rassemblées dans ce volume abordent ces questions en partant d’un des premiers textes littéraires grecs (les Travaux et les Jours d’Hésiode) et de l’oeuvre de l’auteur juif Philon d’Alexandrie (Ier siècle de notre ère), pour se concentrer sur les derniers siècles de l’Antiquité, à travers un corpus large qui embrasse les textes grecs, latins, coptes et syriaques. Il montre de quelle façon ces textes, aux sujets souvent religieux, ont contribué à écrire une page essentielle dans l’histoire de la lecture et de la production des textes, au-delà de leurs seuls enjeux doctrinaux.
Sébastien Morlet est professeur de langue et littérature grecques à Sorbonne Université.
Antoine Paris est docteur en langue et littérature grecques (Sorbonne Université – Université de Montréal, Québec). Ils sont tous deux spécialistes des textes chrétiens de l’Antiquité.

source : https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/20747/Le-lecteur-collaboratif-dans-l-Antiquite-tardive

 

La Vie de Plotin est l'un des premiers grands textes de l'Antiquité tardive (IIIe-VIIe s.). Composée en 301, elle est à la fois une biographie du fondateur du néoplatonisme et une introduction aux Ennéades, l’édition de ses traités établie par Porphyre.

Porphyre y laisse une description inestimable de l’enseignement de Plotin à Rome dans les premières années de la « crise du IIIe s. ». On y apprend comment le maître enseignait, qui suivait ses cours, comment se déroulaient les séances. Mais Porphyre y ébauche également les traits du vrai philosophe. Plotin est avant tout un homme divin, reconnu comme tel par Apollon. Doué d'une perspicacité exceptionnelle, il démasque un voleur rien qu’en le regardant. Il fait maigre chère et refuse que l’on peigne son image. Toute son activité est tendue vers l’union avec le principe divin.

Conformément au projet de Porphyre d’offrir une préface aux Ennéades, cette vie est enfin toute entière sous-tendue par la volonté de rendre compte de la genèse du texte qui la suit. Plus que la vie d’un homme, elle est l’histoire d’une pensée, d’une œuvre en cours de production.

source : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251802275/vie-de-plotin

 

Aux premiers siècles du christianisme, les païens restaient aux yeux des chrétiens les maîtres des formes traditionnelles de l’historiographie. Ainsi, il n’y eut aucune tentative sérieuse de christianiser Thucydide ou Tacite, qu’on étudiait pourtant encore avec soin. Il fallait donc soit inventer de nouvelles formes, comme
l’histoire de l’Église, soit se cantonner à des genres déjà connus, comme la chronographie, en y ajoutant toutefois un message : c’est ce dernier chemin qu’emprunta Eusèbe de Césarée (env. 260-339/340) dans sa Chronique. Dans cette œuvre en deux livres, la chronologie devient philosophie de l’histoire.
Tout antiquisant a un jour ou l’autre affaire à cette œuvre labyrinthique, qui va d’Abraham jusqu’à l’époque romaine et couvre tous les peuples connus, des Chaldéens aux Assyriens, Mèdes, Lydiens, Perses, Hébreux, Égyptiens, Grecs et Romains. Ainsi, la Chronique est une référence indispensable pour le spécialiste d’histoire du christianisme, pour le chercheur en historiographie (Eusèbe étant une mine de fragments d’historiens perdus), mais aussi pour l’assyriologue, l’helléniste, le romaniste ou tout spécialiste d’autres secteurs, cherchant à dater tel ou tel épisode. L’original grec est perdu, mais on en conserve une version arménienne, qui remonte au Ve ou au VIe siècle. Le présent volume fournit la première traduction française de la première partie de la Chronique.

source : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251450797/chronique-tome-i

 

Quel rôle le christianisme a-t-il joué dans l'histoire de la notion de culture ?
Dans l’Antiquité chrétienne, deux attitudes se font jour. Certains chrétiens manifestent une hostilité à l’égard de la culture grecque, qui leur paraît pernicieuse et inspirée par les démons. D’autres tentent au contraire de montrer son utilité pour la formation de l’esprit et la défense, l’explication, et l’exposition de la foi.
Mais au-delà de cette tension entre hostilité et attirance face à la culture grecque, se joue dans les textes chrétiens de l’Antiquité un renouvellement important de la notion même de culture. En la dissociant de toute référence à l’hellénisme et en l’élargissant à tout ce qui peut assurer à l’homme sa pleine humanité, les auteurs chrétiens des premiers siècles ont légué à la postérité un idéal culturel fondé sur le pluralisme et la diversité, dont, sous une forme sécularisée, nous sommes encore aujourd’hui les héritiers.
Cet essai, écrit par un spécialiste de l’Antiquité chrétienne, conduit à revoir un certain nombre d’idées reçues sur les rapports entre monothéisme et culture.
Il invite à situer l’émergence de la réflexion chrétienne dans le cadre, non seulement d’une confrontation, mais également d’une profonde continuité avec la pensée grecque, et notamment la philosophie.

source : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251445649/les-chretiens-et-la-culture

 

Dans l’Antiquité, christianisme et philosophie se font face comme deux voies d’accès à la vérité : l’une, par le moyen de la foi, l’autre, par la recherche rationnelle. Les rapports du christianisme et de la philosophie sont cependant plus complexes. Les néoplatoniciens accordent une place grandissante aux éléments extra-rationnels et en viennent à ne plus considérer la raison comme la seule voie d’accès au savoir. Inversement, les chrétiens reconnaissent une certaine vérité dans la philosophie et lui accordent un rôle préliminaire dans l’acquisition de la sagesse. Souvent convaincus que la révélation biblique est la source du savoir grec, les chrétiens présentent leur religion comme la seule « vraie philosophie ». Ce livre retrace les grandes lignes d’une confrontation qui joua un rôle capital dans la formation de la doctrine chrétienne comme dans la transmission de la culture gréco-romaine. Il amène à réviser certaines idées reçues sur le christianisme et son rapport à la raison.

Collection « Antiquité » dirigée par Paul Demont

source : https://www.livredepoche.com/livre/christianisme-et-philosophie-9782253156505

Cette Histoire de la littérature grecque chrétienne présente en six volumes l’ensemble des textes et des auteurs chrétiens des premiers siècles, depuis les origines (les lettres de Paul, les évangiles) jusqu’au concile de Chalcédoine (451). L’importance et l’intérêt de ces différents écrits ne sont plus guère contestés aujourd’hui, aussi bien pour connaître la naissance et l’évolution des dogmes du christianisme, dont ils sont les principaux témoins, que pour apprécier son apport spirituel ou son héritage dans la culture occidentale. L’ensemble de ces volumes, contenant à la fois de substantielles notices sur chacun des auteurs dont l’œuvre nous a été conservée et des indications bibliographiques propres à susciter des recherches plus approfondies, constitue un instrument de travail indispensable pour l’étude des Pères.

Le présent volume couvre la production littéraire composée entre le concile de Nicée (325) et celui de Chalcédoine (451), à Constantinople, en Grèce et en Asie Mineure. Premier tome de la série consacré au grand siècle patristique, qui fut traversé par des débats théologiques majeurs et marqué par une diversification exceptionnelle de la littérature chrétienne, il envisage tour à tour des figures aussi importantes que Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze ou Grégoire de Nysse, mais aussi des auteurs moins connus qui se sont illustrés dans le domaine de l’exégèse, de l’homilétique, de la controverse théologique et d’autres genres encore.

source : https://www.fnac.com/a14479712/Sebastien-Morlet-Histoire-de-la-litterature-grecque-chretienne-des-origines-a-451-T-IV

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