Historien : Olivier Dard
Professeur d’Histoire contemporaine à Sorbonne Université
Spécialité : Histoire politique
Thèmes de recherche :
• Histoire des élites politiques et économiques.
• Histoire des doctrines et des modèles politiques et économiques envisagées sous l’angle des
contenus, des réseaux et des réceptions (conservatisme, libéralisme, nationalisme, populismes,
progressisme et technocratie).
• Histoire des régimes politiques démocratiques et dictatoriaux (Vichy, salazarisme) et des
politiques publiques (aménagement du territoire) et des imaginaires politiques (complot).
• Histoire des droites radicales à travers l’étude de figures (Charles Maurras, Maurice Barrès, Jacques
Bainville, Georges Valois) de courants («Jeune Droite», «Nouvelle Droite») ou de groupements (mouvements étudiants, Action française). Histoire transnationale des droites radicales (Europe/Amériques nord et sud).
• Histoire du terrorisme et du contre terrorisme. Guerre d’Algérie, OAS.
Titres universitaires :
• Diplôme d’habilitation à diriger des recherches en histoire (2001). Présenté à l’Institut d’études
politiques de Paris, le dossier sanctionne la présentation d’un ensemble de travaux et notamment un
manuscrit inédit intitulé : Les années trente : le rendez-vous manqué des nouvelles relèves.
• Docteur en histoire contemporaine (1994) : thèse intitulée Les novations intellectuelles des années
trente : l’exemple de Jean Coutrot. Dirigée par le professeur Serge Berstein, cette thèse à été
soutenue à l’Institut d’études politiques de Paris.
• Agrégation externe d’histoire (1990), DEA de science politique (université de Paris II, 1987), DEA
d’histoire du vingtième siècle (IEP de Paris 1987), Licence d’histoire (Paris IV, 1987), Diplôme de
l’Institut d’études politiques de Paris avec les félicitations du jury (1986), Maîtrise en droit public
(Paris II, 1985). Licence en droit (Paris II, 1984), Licence en information-communication (Paris II,
1984).
Extrits de la source : https://sirice.eu/membre/olivier-dard
Olivier Dard, né en 19631, est un historien français. Professeur à Sorbonne-Université, il est spécialiste d'histoire politique.
Biographie
Olivier Dard est titulaire d'une licence en information-communication (1984), d'une maîtrise en droit public (1985), diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1986)2 et d'études approfondies en science politique (1987)3,4. Après avoir été reçu à l'agrégation d'histoire en 19905, il soutient sa thèse de doctorat en histoire contemporaine en 1994 sous la direction de Serge Berstein à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP Paris)6.
Poursuivant une carrière d'enseignant et chercheur, il est maître de conférences à l'IEP de Paris, à l'université de Franche-Comté et à l'université Paris-Nanterre. En 2001, il obtient son habilitation à diriger des recherches puis est nommé en 2003 professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul-Verlaine à Metz7. Il dirige jusqu'en 2013 le Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire.
Depuis 2013, il est professeur à l'université Paris-Sorbonne (Paris IV)8.
De 2015 à 2018, il appartient au Comité pour l'histoire préfectorale9.
En , il est invité à déjeuner par le président François Hollande, avec Nonna Mayer, Alexandre Dézé, Nicolas Lebourg et Jean-Claude Monod, pour évoquer l'hypothèse d'une victoire de Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle de 201710[pertinence contestée].
En 2018, il participe au lancement de la Fondation du Pont-Neuf, cercle de réflexion conservateur qui chercherait des « convergences entre droite dure et extrême droite », selon Marianne11. La fondation aurait pour objet de « fournir des notes aux proches de Marion Maréchal mais aussi aux équipes de Laurent Wauquiez », d'après Le Canard enchaîné12. Selon les dires de Dard, rapportés par Le Monde, il n'a pas été « dans le cercle fondateur » de cette fondation lancée par une de ses relations, le maurrassien Frédéric Rouvillois avec qui il a dirigé un Dictionnaire du conservatisme. Le Monde présente Dard comme un compagnon de route de cette fondation en avril 201813.
Par ailleurs, Olivier Dard demeure « un assez proche compagnon de route » de l'Action française, où il « anime régulièrement des Cercles de formation », selon le sociologue Emmanuel Casajus14.
Il dirige le laboratoire Écrire une histoire nouvelle de l'Europe[pertinence contestée]15.
Polémiques
À la demande du Haut Comité des commémorations nationales16, il rédige une notice de trois pages sur Charles Maurras, « personnage emblématique et controversé », pour le livre des commémorations nationales de 201817. Sur décision de la ministre de la Culture Françoise Nyssen, les trois pages sont intégralement « supprimées » et les ouvrages déjà imprimés sont envoyés au pilon18,19. À la suite de cela, le Haut Comité des commémorations nationales (incluant les historiens Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory) présente sa démission20.
Dans Libération, Olivier Dard distingue les deux significations du terme polysémique « commémoration » : la « célébration » d'une part et l'acte consistant à « rappeler et remémorer » d'autre part. L'historien ajoute que Maurras est un « personnage important et représentatif de l'histoire française » et qu'étudier uniquement « les gens « acceptables » » signifierait « s'interdire de comprendre la complexité. » Selon Dard, le chef de l'Action française « ne se limite pas à l'antisémitisme, même si son antisémitisme est précoce, profond et constant21. » Cependant, le journaliste Daniel Schneidermann reproche à la notice commémorative de n'évoquer l'antisémitisme maurrassien qu’accessoirement par une formulation qu'il juge « contournée » :
« Antidreyfusard, [Maurras] dénonce « le syndicat de la trahison », que symbolise « l'Anti-France », celle des « quatre États confédérés » (juifs, francs-maçons, protestants, et métèques). »
Le journaliste précise toutefois que les concepteurs de la notice officielle sont, à ses yeux, « insoupçonnables de toute complaisance à l'égard de l’antisémitisme (...) Olivier Dard compris, qui convint sur France Culture, que oui, Maurras était incontestablement antisémite, tellement antisémite qu'il ne valait pas la peine de le rappeler22. »
Le , sur La Chaîne parlementaire (LCP), l'émission DébatDoc de Jean-Pierre Gratien diffuse un documentaire sur les collaborateurs venus de la gauche tels Jacques Doriot ou Marcel Déat23. Olivier Dard est invité en plateau, comme deux autres historiens. Au cours de l'émission, un des historiens, Fabrice Grenard, affirme faussement que « Tout le monde a été quasiment munichois, en dehors de trois ou quatre députés qui votent contre ». Olivier Dard confirme ensuite le propos de Jean-Pierre Gratien selon lequel les députés communistes auraient voté, comme le reste de la Représentation nationale, en faveur des accords de Munich avec Hitler, semblant contester le vote d’opposition des 73 députés membres du PCF, et rappelle les noms des deux seuls députés non-communistes ayant voté contre les Accords, Henri de Kérillis, de droite, et Jean Bouhey, socialiste.
Sur le site Arrêt sur images, Daniel Schneidermann évoque un « crash historique sur LCP », un « délit d'amnésie historique collective » avec des propos semblant relever d’une révision de l’histoire parlementaire française. Il s'en prend surtout à Olivier Dard, affirmant que l'erreur historique tenue dans cette émission est « beaucoup moins étonnante » de sa part24.
Publications
- La synarchie ou le mythe du complot permanent, Paris, Perrin, coll. « Terre d'histoire », , 294 p. (ISBN 2-262-01099-4, présentation en ligne [archive]).
Réédition revue : La synarchie ou le mythe du complot permanent, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 469), , 384 p. (ISBN 978-2-262-04101-4, présentation en ligne [archive]), [présentation en ligne [archive]].
- Jean Coutrot : de l'ingénieur au prophète, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, coll. « Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté. Série Historiques » (no 15), , 468 p. (ISBN 2-913322-06-9, présentation en ligne [archive]).
- Les années trente : le choix impossible, Paris, Librairie générale française, coll. « Références : histoire » (no 556), , 274 p. (ISBN 2-253-90556-9, présentation en ligne [archive]).
- Le rendez-vous manqué des relèves des années trente, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le nœud gordien » (no 367), , 332 p. (ISBN 2-13-051544-4, présentation en ligne [archive]).
- Voyage au cœur de l'OAS, Paris, Perrin, , 423 p. (ISBN 2-262-01154-0, présentation en ligne [archive]), [présentation en ligne [archive]].
Réédition revue : Voyage au cœur de l'OAS, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 367), , 533 p. (ISBN 978-2-262-03499-3, présentation en ligne [archive]).
- Bertrand de Jouvenel, Paris, Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-02916-6, présentation en ligne [archive]), [présentation en ligne [archive]]
- Charles Maurras : le maître et l'action, Paris, Armand Colin, coll. « Nouvelles biographies historiques », , 352 p. (ISBN 978-2-200-24347-0, présentation en ligne [archive]), [présentation en ligne [archive]].
- Henri Queuille, Journal de guerre Londres-Alger, (-), présenté et annoté par Hervé Bastien et Olivier Dard, préface de Serge Berstein, Plon/Fondation Charles de Gaulle, 1995, 379 p.
- Avec Ana Isabel Sardinha-Desvignes, Célébrer Salazar en France (1930-1974) : du philosalazarisme au salazarisme français, Paris, Peter Lang, coll. « Convergences », 2018.
- Avec Jean Philippet, Février 34, L'affrontement, Fayard, , 752 p. (ISBN 9782213655260, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard (dir.), Jean-Claude Daumas (dir.) et François Marcot (dir.), L'Occupation, l'État français et les entreprises : actes du colloque organisé par l'Université de Franche-Comté, Laboratoire des sciences historiques et le Musée de la Résistance et de la déportation de Besançon, à Besançon, les 24, 25 et 26 mars 1999, Paris, Association pour le développement de l'histoire économique (ADHE), coll. « Histoire économique », , 487 p. (ISBN 2-912912-06-7, OCLC 491435669, présentation en ligne [archive]).
- Patrice Caro, Olivier Dard, Jean Claude Daumas (dir.), Les Politiques d'aménagement du territoire en France. Racines, logiques et résultats, Presses universitaires de Rennes, 2002.
- Olivier Dard, Gilles Richard (dir), Les Permanents patronaux : éléments pour l'histoire de l'organisation du patronat en France dans la première moitié du XXe siècle, Centre de Recherche Histoire et Civilisation de l'université de Metz, 2005.
- Olivier Dard, Étienne Deschamps (dir), Les Relèves en Europe d'un après-guerre à l'autre. Racines, réseaux, projets et postériorités, PIE, Peter Lang, 2005. présentation en ligne [archive].
- Dominique Barjot, Olivier Dard, Jean Garrigues, Didier Musiedlak et Éric Anceau (dir.), Industrie et Politique en Europe occidentale et aux États-Unis (XIXe – XXe siècles), Presses de l'université Paris-Sorbonne, 2006.
- Olivier Dard et Natalie Sévilla (dir.), Le Phénomène ligueur sous la IIIe République, Metz, Centre régional universitaire lorrain d'histoire, 2008
- Olivier Dard, Hans-Jürgen Lusebrink (éds), Américanisations et antiaméricanismes comparés, Presses universitaires du Septentrion, 2008.
- Olivier Dard (dir.) et Daniel Lefeuvre (dir.), L'Europe face à son passé colonial, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Actes académiques », , 391 p. (ISBN 978-2-914214-55-1, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard (dir.) et Michel Grunewald (dir.), Charles Maurras et l'étranger, l'étranger et Charles Maurras : L'Action française : culture, société, politique II, Berne, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 50), , VIII-432 p. (ISBN 978-3-0343-0039-1, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard (dir.) et Michel Grunewald (dir.), Jacques Bainville : profils et réceptions, Berne, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 57), , 276 p. (ISBN 978-3-0343-0364-4, présentation en ligne [archive]).
- François Cochet (dir.) et Olivier Dard (dir.), Subversion, anti-subversion et contre-subversion, Paris, Riveneuve, coll. « Actes académiques », , 373 p. (ISBN 978-2-914214-97-1, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard (dir.), Georges Valois, itinéraire et réceptions, Berne, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 59), , VI-266 p. (ISBN 978-3-0343-0505-1, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard et Nathalie Sévilla (dir.), Le Phénomène ligueur en Europe et aux Amériques, Metz, Centre régional universitaire lorrain d’histoire, 2011
- Olivier Dard (dir.) et Gilles Richard (dir.), Les droites et l'économie en France au XXe siècle, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Actes académiques », , 366 p. (ISBN 978-2-36013-049-8, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard (dir.) et Victor Pereira (dir.), Vérités et légendes d'une OAS internationale, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Actes académiques », , 256 p. (ISBN 978-2-36013-187-7, présentation en ligne [archive]).
- Olivier Dard, Claude Didry, Florent Le Bot et Cédric Perrin (dir.), Les mille peaux du capitalisme : l'Homme et la Société, L'Harmattan, 2015 (ISBN 978-2-343-06309-6).
- Dominique Barjot, Olivier Dard, Frédéric Fogacci et Jérôme Grondeux (dir.), Histoire de l'Europe libérale. Libéraux et libéralisme en Europe, XVIIIe – XXIe siècle, Nouveau Monde Éditions, 2016
- Olivier Dard, Éric Anceau et Jacques-Olivier Boudon, Histoire des internationales, Nouveau Monde Éditions, 2017, 320 p.
- Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois (dir.), Le Dictionnaire du conservatisme, Éditions du Cerf, 2017.
- Florent Le Bot, Olivier Dard, Camille Dupuy et Cédric Perrin (dir.), L'Homme-Machine (1). Le Travailleur-Machine, L'Harmattan, coll. « L'Homme et la Société », N° 205, janvier 2018 (ISBN 978-2-343-13933-3).
- Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois (dir.), Le Dictionnaire des populismes25, Éditions du Cerf, 2019.
- Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois (dir.), Le Dictionnaire du progressisme, Cerf, 2022.
Extraits de la source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Dard

Le spectre des années trente plane sur la France d’aujourd’hui. Des mobilisations de masse récentes comme les gilets jaunes ont ravivé la mémoire de l’émeute sanglante du 6 février 1934, largement assimilée à une tentative de coup de force fasciste des ligues. La réalité fut bien plus complexe.
Olivier Dard et Jean Philippet s’appuient sur un dépouillement systématique des sources pour replacer cette journée au cœur d’une séquence de deux ans, de « l’hiver du malaise » de 1932-1933 à l’échec de « l’union nationale » autour de Doumergue à l’automne 1934. Ils racontent au plus près du terrain, entre Paris et la province, l’affaire Stavisky et ses multiples rebondissements, les coulisses et le déroulement de la manifestation meurtrière du 6 février, de même que ses répliques, tout aussi violentes, des 7 et 9 ainsi que du 12, marqué par une grève générale.
En examinant les multiples acteurs de ces journées – membres des ligues, communistes, forces de l’ordre ou simples passants –, cette somme propose une lecture renouvelée du 6 février 1934, par-delà les mythes et les récupérations.
Professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, Olivier Dard est un spécialiste d’histoire politique et tout particulièrement des années trente. Outre une synthèse sur le sujet (Les années trente. Le choix impossible, LGF/Le Livre de poche, 1999) et une étude sur Le rendez-vous manqué des relèves des années 30 (PUF, 2002), il a notamment publié des biographies consacrées à Bertrand de Jouvenel (Perrin, 2008) et à Charles Maurras. Le nationaliste intégral (Dunod/Poche, 2023).
Docteur en histoire de Sciences Po, JEAN PHILIPPET est chercheur indépendant après une carrière de conseiller parlementaire dans les deux Chambres. Sa thèse « Le temps des ligues. Pierre Taittinger et les Jeunesses Patriotes » fait autorité sur le sujet.
Source : https://www.fayard.fr/livre/fevrier-34-9782213655260/
En ce matin du 6 février 1934, Paris se réveille en colère. Ses habitants découvrent, placardés aux murs et dans les pages de leur journaux, des appels à manifester. « La dictature du sectarisme veut s’implanter chez vous ! » «Ton parlement est pourri», «À bas les voleurs ! » Et le soir même, sur la place de la Concorde à Paris, la manifestation tourne à l’émeute. On compte vingt morts et des centaines de blessés. Reste le souvenir de la violence. On a souvent interprété cette manifestation comme un coup d’État fasciste ou du moins, une tentative de prise de pouvoir par l’extrême droite. La veille de son exécution, l’intellectuel fasciste Robert Brasillach faisait mémoire des morts du 6 février : "Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? Je pense à vous, ce soir, ô morts de février". L'émeute n’a-t-elle été portée que par les fascistes ? Cet épisode dramatique a-t-il véritablement constitué une menace pour la IIIe République ? Derrière les slogans, quelles sont les revendications des manifestants ? Quels sont les différents éléments déclencheurs de cette manifestation qui a marqué l’Histoire ? L'auteur : Olivier Dard est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, spécialiste d’histoire politique. Il est l'auteur de biographies de référence consacrées à Bertrand de Jouvenel (Perrin, 2008, 527 p., 27 €) et à Charles Maurras. Le nationaliste intégral (Dunod, 2023, 432 p., 11,90 €). Il publie avec Jean-Philippet : Février 34. L'affrontement (Fayard, 752 pages, 34 €). Grâce à la mobilisation de nombreuses archives, le livre replace la manifestation du 6 février dans une plus large séquence.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=8IWS6tu9YaA
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Comment produire aujourd’hui une biographie de Charles Maurras ? Les évènements autour des commémorations nationales ont montré si besoin était que cette figure suscitait encore de virulentes polémiques.
Olivier Dard propose dans son ouvrage de retracer le parcours d’un homme qui incarne l’hostilité sans faille au régime républicain, à ses fondements philosophiques, ses institutions et ses élites. Monarchiste, fer de lance de l’antidreyfusisme, de la défense du maréchal Pétain et de l’antisémitisme, il a laissé son nom à l’adjectif « maurrassien » revendiqué par la droite nationaliste,
xénophobe et antirépublicaine.
Un livre indispensable pour replacer dans son époque ce « nationaliste intégral ».
Source : https://www.dunod.com/histoire-geographie-et-sciences-politiques/charles-maurras-nationaliste-integral-0
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Le premier ouvrage écrit sur l'OAS par un historien de métier.
A partir de l'ensemble des archives de l'état-majorde l'OAS, l'étude exhaustive et concrète d'une organisationqui ensanglanta l'Algérie et la France,s'attaqua à l'Etat et tenta d'assassiner le général deGaulle.
Pour la première fois, il est possible de répondreclairement à ces questions : qui commande l'OAS ?Est-elle une organisation fasciste ? Qui la finance ?Quels sont ses moyens, ses méthodes et ses résultatsde lutte ? Quel est, enfin, son poids dansl'opinion ? Le face-à-face entre l'OAS et l'Etat estsaisissant. Les archives éclairent en particulier, surfond de négociation des accords d'Evian, le choixet la mise en oeuvre de la politique de la « terrebrûlée » menée par l'organisation, tout commeles réactions des autorités civiles et militaires quiploient devant la force d'un mouvement qu'ellesn'ont, de leur aveu même, jamais réussi à infiltrer.
Olivier Dard est professeur d'histoire contemporaineà l'université Paul-Verlaine-Metz. Il a publié plusieursouvrages, parmi lesquels Le Rendez-vous manqué desrelèves des années trente et, chez Perrin, Bertrand deJouvenel.
Source : https://www.lisez.com/livre-de-poche/voyage-au-coeur-de-loas/9782262034993
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L’histoire d’une société secrète ou le mythe d’un complot permanent des puissants du monde.
C’est en 1941 que la France entend parler pour la première fois de la synarchie. Par le biais de technocrates acquis à sa cause, cette société secrète manipulerait les dirigeants du pays – au premier rang desquels Pétain et Darlan – tout comme ceux des autres grandes puissances du monde occidental. Après la guerre, la synarchie sera encore accusée d’avoir infiltré la Résistance et, à partir des années cinquante, d’agir par le groupe de Bilderberg et la Trilatérale…
Olivier Dard révèle comment ce fantasme d’un complot permanent est en fait né à la fin du XIXe siècle dans le milieu des sciences occultes, et n’a jamais véritablement disparu. L’histoire fascinante et méconnue d’un mythe intemporel dont l’argent, le pouvoir et la politique sont à la fois les ressorts et les enjeux.
Professeur à l’université de Lorraine (site de Metz), spécialiste de l’histoire politique du XXe siècle, Olivier Dard a publié plusieurs ouvrages dont Le rendez-vous manqué des relèves des années 30, Voyage au cœur de l’OAS et Bertrand de Jouvenel.
Source : https://www.lisez.com/livre-de-poche/la-synarchie/9782262041014