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22 Mar

Littéraire : Michèle Tillard

Publié par Dominique Rech

Curriculum vitae

Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres (promotion 1979, lettres)

Agrégée de grammaire (1982)

DEA études latines, Université de Paris IV, Sorbonne, sous la direction de G. Serbat. (1983)

Docteur en littérature, Université du Mans, sous la direction de Jean-Pierre Goldenstein (2005)

A enseigné les langues anciennes en hypokhâgne et en khâgne (Lyon) au lycée Montesquieu du Mans jusqu’en juin 2020.

Publications
  • Quelques articles dans les revues La Polygraphe, le Mensuel Littéraire et poétique, La Vie Mancelle et Sarthoise ;
  • Une étude sur Charles Pennequin (août 2005).
  • Une étude sur « Passages« , poème de Rémi Froger
  • Poésie et mathématiques, une séquence en classe de première
  • Recension du livre de Patrick Voisin : Il faut reconstruire Carthage.
Littérature
Études
  • La Poésie contemporaine dans la Sarthe, de 1985 à 2000 (thèse), 2005
  • Osez le Grec ancien, éditions Ellipses, Paris, mars 2018
  • Socrate, Éditions Ellipses, Paris, février 2020
  • L’Essentiel de la grammaire française, Éditions Ellipses, Paris, juin 2021
  • Les Étrusques, Éditions Ellipses, Paris, novembre 2023
Articles :

Extraits de la source : https://philo-lettres.fr/curriculum/

 

Le peuple étrusque, dont l’origine reste controversée, s’est épanoui au cœur de l’Italie entre la fin de l’âge du bronze et la conquête romaine au IIIe siècle av. J.-C. On lui doit la première grande civilisation de la péninsule, en particulier grâce à son art, l’un des plus brillants de Méditerranée. Comme la Grèce, l’Étrurie vaincue « conquit son vainqueur », qui lui doit l’haruspicine, les insignes du pouvoir, le théâtre, l’art de l’hydraulique et bien d’autres apports culturels.

Pourtant, les Étrusques gardent une large part de mystère : leur langue n’est que très imparfaitement connue, et aucun texte littéraire ne nous est parvenu. Il fallut plus d’un siècle aux Romains pour vaincre les cités étrusques, entre la prise de Véies en 396 avant J.-C. et celle de Volsinies en 265. Dès lors, les Étrusques se fondirent peu à peu dans la Romanité : leur langue disparut. Mais eux-mêmes moururent-ils pour autant ?

Si les cités perdirent leur liberté politique, certaines continuèrent de prospérer ; et les élites étrusques, descendantes des grandes familles et des Lucumons, s’intégrèrent aux plus hautes sphères du pouvoir romain.

Et leur souvenir perdure : aujourd’hui encore, les Étrusques survivent dans les sites archéologiques, les grands musées ; de nombreuses expositions leur sont consacrées et des découvertes très récentes contribuent à nous les faire connaître ; bien des auteurs et des artistes, comme Giacometti, s’en inspirent.

Nous tenterons ici de synthétiser les connaissances récentes au sujet des Étrusques, et de montrer que cette civilisation disparue peut encore nous fasciner et nous instruire.

Michèle Tillard, ancienne élève de l’ENS, agrégée de grammaire, docteure en littérature, a été professeure en CPGE littéraire au lycée Montesquieu du Mans. Elle a publié Socrate dans la même collection (2020).

Source : https://www.editions-ellipses.fr/accueil/15085-les-etrusques-9782340084230.html#description-scroll-tricks

 

La vie de Socrate se confond avec l'histoire d'une cité, Athènes, de son apogée dans le premier quart du Ve siècle avant J-C, à sa chute et à sa défaite, à la toute fin de ce siècle. Avec lui naquit la philosophie moderne, centrée sur l'homme et sur la morale. Pourtant Socrate, qui fut essentiellement l'homme d'un lieu et d'une époque, incarne une figure universelle : il est pour nous LE philosophe par excellence. Son destin ne s'acheva donc pas en ce jour de 399 où, dans sa prison près de l'agora, il dut boire la cigüe ; bien au contraire, commença alors pour lui une longue migration qui, de ses disciples du quatrième siècle avant J-C à ses plus lointains héritiers du vingt-et-unième de notre ère, allait le conduire de la cité d'Athènes à la Romanité toute entière, puis à l'ensemble du monde occidental. De l'homme historique, on ne connaît que les grands traits : sa naissance, sa famille, quelques anecdotes... Comme on le sait, il n'a rien écrit, et n'a laissé aucune trace matérielle ; très vite, donc, d'autres que lui se sont employés à construire sa légende, fluctuante, contradictoire : tour à tour héros et martyr, ascète et débauché, figure christique et sans-culotte, oligarque et champion de la liberté d'expression, en somme, à chacun « son » Socrate... Nous retracerons ici quelques étapes de la vie d'un homme, mais surtout d'un mythe de vingt-cinq siècles, sans cesse recommencé, et toujours neuf.

Source : https://www.editions-ellipses.fr/accueil/305-10578-socrate-9782340035874.html#description-scroll-tricks

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